Le bouddhisme, avec son riche symbolisme et ses nombreuses divinités, offre un monde fascinant à explorer.
Tchenrezi, Chenrezig et Shadakshari sont trois noms qui, à première vue, peuvent sembler désigner des entités différentes, mais en réalité, il s'agit de différentes manifestations et appellations d'une même essence spirituelle dans le bouddhisme vajrayāna.
Découvrons ensemble leurs différences, origines et ce qu'ils symbolisent.
"Tchenrezi" est la translittération en français du nom tibétain du Bodhisattva de la compassion.
C'est ainsi que l'on désigne communément ce bodhisattva dans les écrits et les enseignements du bouddhisme tibétain en langue française.
"Chenrezig" correspond à la transcription en anglais de ce même nom tibétain.
Il est plus couramment utilisé dans les pays anglophones et peut être trouvé dans la littérature bouddhiste en anglais.
Les deux termes font référence à Avalokiteshvara, l'une des figures les plus vénérées dans le bouddhisme mahāyāna et vajrayāna.
Tchenrezi, connu ailleurs sous le nom de Avalokiteshvara, est dépeint artistiquement avec quatre bras qui symbolisent les quatre qualités immensurables de l'amour bienveillant, la compassion, la joie empathique et l'équanimité.
Le symbolisme de ces représentations a pour but de rappeler aux pratiquants les vertus et les actions nécessaires sur le chemin vers l'éveil.
Le terme "Shadakshari", issu du sanskrit, décrit une forme d'Avalokiteshvara associée spécifiquement au mantra en six syllabes "Om Mani Padme Hum".
"Shadakshari" se traduit littéralement par "Seigneur des six syllabes", soulignant le lien profond entre cette représentation du bodhisattva et la pratique du mantra.
Ce mantra est l'un des plus connus et pratiqués dans le bouddhisme tibétain, symbolisant la purification de l'esprit en six aspects: la générosité, l'éthique, la tolérance, la diligence, la méditation et la sagesse.
C'est une pratique essentielle pour cultiver la compassion et la sagesse, deux qualités centrales sur le chemin bouddhiste.
En résumé, Tchenrezi et Chenrezig sont des transcrites linguistiques pour Avalokiteshvara, partagées par les pratiquants francophones et anglophones.
Shadakshari, par contre, se réfère spécifiquement à la représentation d'Avalokiteshvara en lien avec le fameux mantra.
Bien que différents en termes de nom et de pratique associée, ces trois désignations illustrent la variété et la richesse de la vénération du Bodhisattva de la compassion dans le bouddhisme vajrayāna.